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Généralités /

Epidémiologie

 

La gale affecte 5% de la population mondiale. La transmission est le plus souvent directe par contact peau à peau prolongé. En effet, en dehors de l’homme, le parasite meurt en 24 à 36 heure, les stades immatures peuvent persister 1 semaine (2).
 
Les conditions environnementales influent sur la survie dans le milieu extérieur. Leur survie est de 3 jours quand la température est entre 20 et 25°C en atmosphère humide et tombe à 2 jours en atmosphère sèche. Les températures basses (14°C) ralentissent le métabolisme des parasites qui peuvent survivre 14 jours. La congélation tue les adultes (1h à -25°C ) (3), à l’opposé une température de 50°C tue les sarcoptes en 10 minutes. L’environnement d’un patient est très rarement contaminant mais des formes immatures ont été trouvés dans la poussière de 65% des maisons où vivaient un patient. Les endroits à risque étaient le plancher des chambres à coucher et les lits (4). Toutefois la contamination indirecte semble rare. Une étude ancienne a rapporté que 2 sur 32 volontaires ayant porté des sous-vêtements qui avaient été utilisés plusieurs jours par des patients atteints de gale avaient développé une affection (5). Sur 19 volontaires ayant dormi dans le lit de patients atteints de gale aucun n’a été contaminé. Chez les adultes, la transmission est souvent sexuelle et chez le personnel soignant, la gale peut être une maladie professionnelle.
 
Sur le plan épidémiologique, la gale, classiquement maladie de la pauvreté et du confinement, peut atteindre tout type d’individus (gale des gens propres). Certains toutefois sont  plus à risques ; les jeunes, les personnes âgées, les personnes vivant en collectivité, les immunoconpromis (6).
Actuellement en France, il semble exister une recrudescence de gale. Cette affection n’est pas à déclaration obligatoire et les données épidémiologiques sont basées sur les signalements et sur l’augmentation des prescriptions de scabicides (7).